La révolution des bots
Chatbot (ou simplement bot) signifie robot (robot logiciel). Il s’agit d’un petit programme qui fait la conversation, comme un être humain, grâce à l’intelligence artificielle. Préparez-vous à les voir envahir les réseaux sociaux et tous les canaux de communication. Facebook a dévoilé hier soir son « magasin de bots ». Il y en a pour tous les goûts. N’importe quelle entreprise de e-commerce, de transport, de service ou d’information va pouvoir créer son bot sur Messenger. L’utilisateur gagne en confort en ayant accès à un service qui lui livre une réponse rapide. L’éditeur peut, de son côté, promouvoir ses propres produits via une plateforme de messagerie.
Comprendre les bots ne va pas forcément de soi. Cette infographie proposée par Tapptic, en partenariat avec la rédaction de Clubic, permet de mieux saisir quels services les utilisent et leurs avantages…
A quoi ça sert ?
Parmi les premiers disponibles : Uber, KLM ou CNN. Par exemple, le bot de CNN envoie les titres de l’actualité, peut répondre à des questions et apprend quels sujets vous intéressent le plus au fur et à mesure. Un journaliste du site américain Buzfeed, qui a testé en avant-première ce système de Facebook (baptisé M), raconte comment il a déniché en cinq minutes une place pour la première de Star Wars alors que son collègue de bureau avait cherché en vain toute une soirée sur Internet. Il n’y a pas que Facebook : IBM prépare avec Le Crédit Mutuel un « robot banquier » qui pourrait répondre à vos demandes de chéquier ou de virement jour et nuit.
Quels avantages ?
Le principal avantage qui permet aux bots de se différencier des applications aujourd’hui, est la rapidité d’exécution. Je désire commander un taxi, je m’adresse au bot Uber sur Messenger. Il semble donc inutile de télécharger l’application dédiée sur le store, puisque je peux effectuer ma demander depuis mon application de messagerie habituelle.
Contrairement aux applications, nous n’avons pas besoin de redévelopper le bot pour chaque plateforme, à l’inverse de ce que l’on connaît sur mobile.
Intelligents… jusqu’où ?
Ces robots logiciels sont-ils vraiment au point ? On a en tête l’exemple de Tay, ce robot conversationnel de Microsoft sur Twitter que des internautes malintentionnés ont transformé en nazi en moins de 24 heures, il y a quelques semaines. Lorsqu’il s’agit de répondre à des requêtes simples, tout va bien. Cela se complique en cas de requêtes élaborées. Mark Zuckerberg promet qu’ils vont être de plus en plus intelligents. Ils devront surtout gagner ce qui est sans doute le plus difficile à obtenir : la confiance des utilisateurs.
L’exemple déjà mainstream : Facebook Messenger
Avec plus d’un milliard d’utilisateurs, Facebook Messenger représente une cible de choix pour les marques du monde entier. Depuis l’arrivée des bots en avril dernier, 34 000 robots conversationnels ont vu le jour sur l’application. Avec la messagerie de Facebook, il est désormais possible de planifier un voyage, commander un repas, faire des paris sportifs ou encore trouver l’âme soeur. L’arrivée des bots s’inscrit dans la mutation de l’application pour devenir un véritable canal de relation client.
Facebook Messenger offre ainsi la possibilité d’effectuer ses achats sur l’application sans avoir besoin de quitter l’interface de la messagerie. Il suffit de cliquer sur un chatbot pour acheter un billet d’avion, un t-shirt, un ordinateur, commander un Uber ou un repas au travers d’une conversation classique. Au fil de la discussion, le chatbot génère des réponses automatiques pour orienter l’achat de l’utilisateur jusqu’a son paiement au sein de la fenêtre de conversation.
Outre les bots qui prennent une place de plus en plus prépondérante sur Messenger, la firme de Menlo Park a également inclus la possibilité de démarrer une vidéo en direct dans une conversation et de lancer des sondages dans les discussions de groupe. Contrairement à Google Allo, Facebook Messenger est disponible aussi bien sur mobile (iOS et Android) que sur ordinateur.
Photos 360° & Réalité Virtuelle
Entrez dans une nouvelle ère.
Visiter un lieu avec son smartphone, sa tablette ou devant son écran. Se déplacer, zoomer, afficher des infos, explorer les moindres détails. C’est ce que permet la visite virtuelle.
La technologie actuelle, tant matérielle que logicielle a considérablement évolué et permet de représenter l’intégralité d’un espace ou d’un volume à partir d’un point de vue avec une qualité et une fluidité bien meilleures et sans augmentation du temps de chargement.
De par son interactivité, la visite virtuelle permet à l’internaute une immersion totale dans un volume virtuel.
Au centre de l’image sphérique, c’est le spectateur qui décide de ses « mouvements » et par ses interactions de ce qu’il veut voir.
Les visites virtuelles sont maintenant visibles sur les appareils mobiles tels que iPhone, iPad (Apple) etc…
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"Bien plus qu’un gadget, l’imagerie 360° offre le plus avancé des outils pour s'immerger dans des lieux d'exception."

La première étape vers la Réalité Virtuelle.
Une prise de vue à 360° propose donc à l’utilisateur de déplacer son regard vers une partie de l’image à plat, à travers un lecteur intégré aux principales plateformes de diffusion (Fb, etc…). Mais pas seulement. Il est désormais possible de trouver des casques couplés à un smartphone, permettant une utilisation plus fluide, et surtout, utilisant le gyroscope de l’appareil pour « tracker » le positionnement de la tête. L’utilisateur n’a donc plus qu’à déplacer sa tête pour se déplacer dans l’image.
Il est également possible de proposer des éléments cliquables tels que des « appels à l’action » pour orienter le visiteur.
Il n’y a donc plus qu’un pas vers la VR virtual reality, le déplacement de l’utilisateur dans un espace défini. Les grands pontes du domaine et des petits nouveaux, travaillent déjà d’arrache-pied dans ce sens.

La réalité virtuelle, c'est comme rêver les yeux ouverts.
— Brenan Spiegel
Quid du futur ?
Actuellement, impossible de prévoir le futur de la VR sur le long terme.
Les seules limites semble être logicielle et matérielle, d’un côté des appareils de plus en plus compactes, de l’autre des puces graphiques de plus en plus puissantes. Ce n’est qu’une fois un nouveau palier technologique franchi, que les applications se créent dans l’esprit du grand public.
A court terme, le dernier à être entré dans la compétition est… Google ! Avec sa maison-mère Alphabet, la société prépare tout un éco-système autour de la réalité virtuelle. Daydream est né sur les bases solides d’un Cardboard ayant remporté un franc succès dans des domaines tels que l’éducation, le jeux, ou l’art.
La réalité virtuelle était autrefois un rêve associé à la science-fiction. Mais Internet fût aussi un rêve, tout comme les ordinateurs et smartphones. Le futur est en marche.
— Mark Zuckerberg